Critiquant violemment Netanyahou, le député Odeh expulsé de la Knesset (VIDEO)
Le député communiste Ayman Odeh a été expulsé de la tribune de la Knesset le 19 novembre alors qu'il critiquait le bilan de Benjamin Netanyahou. Le leader du parti Hadash a notamment qualifié le Premier ministre de «tueur en série de la paix» depuis 30 ans.
Des propos qui ne passent pas. «Il y a 17 385 bébés à Gaza que votre système a tués, dont 825 ont moins d’un an», a lancé le 18 novembre Ayman Odeh, en s'adressant à Benjamin Netanyahou lors d'une séance à la Knesset. Ce député est un avocat et homme politique palestinien de citoyenneté israélienne, à la tête du parti communiste Hadash.
«Il y a 35 055 bébés orphelins à Gaza. Le sang de tous ces enfants vous hantera et vous vous demandez encore, dans votre impudence, comment vous pouvez être accusé à la CPI? Benjamin Netanyahu, quelle est votre vision?», a-t-il ajouté, faisant référence aux mandats d'arrêt demandé par le procureur général de la Cour pénale internationale, Karim Khan, à l'encontre du chef du Likoud ainsi que de son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.
The full speech that Speaker of the Knesset did not allow me to complete pic.twitter.com/xjOZiFcJKI
— איימן עודה أيمن عودة Ayman Odeh (@AyOdeh) November 18, 2024
Dans son allocution, Ayman Odeh a critiqué le bilan du Premier ministre israélien en l'accusant d'être un «tueur en série de la paix» depuis près de 30 ans. Benjamin Netanyahou a été nommé pour la première fois Premier ministre en 1996.
Plus d'un million de vues sur X
Des propos qui ont provoqué les huées des députés de la coalition au pouvoir. Alors qu'il n'avait pas terminé sa diatribe, le président du Parlement israélien, Amir Ohana, a ordonné aux huissiers d'expulser le député de la tribune.
Après coup, le député a partagé son discours sur sa plateforme X, en profitant pour le terminer. Celui-ci a été vu près d'un million de fois, rien que sur son compte, et a été largement partagée sur la toile.
Outre les critiques émanant d'un élu communiste, le chef du Likoud est en proie à une vague de critiques relatives à la gestion de la guerre et la libération des otages. Régulièrement, aux quatre coins de l'État hébreu des manifestations réclament sa démission.