Nouvelle-Calédonie : consultation sur l’accord de Bougival en février, avant la réforme constitutionnelle

Nouvelle-Calédonie : consultation sur l’accord de Bougival en février, avant la réforme constitutionnelle© Compte X @HC98800
Naïma Moutchou le 13 novembre en Nouvelle-Calédonie.
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Naïma Moutchou a annoncé le 14 novembre une «consultation citoyenne anticipée» des Calédoniens en février sur l’accord de Bougival, avant toute révision constitutionnelle. Un pari risqué pour contourner le boycott du FLNKS et débloquer l’avenir institutionnel de l’archipel.

Au terme de cinq jours de visite à Nouméa, la ministre des Outre-mer Naïma Moutchou, chargée du dossier néo-calédonien, a surpris en inversant le calendrier : les Calédoniens voteront d’abord sur l’accord signé le 12 juillet à Bougival, avant que le Parlement ne modifie la Constitution. Un coup de poker destiné à sortir de l’impasse en pleine crise institutionnelle à Paris.

 

Un FLNKS isolé face au compromis de Bougival

 

L’accord de Bougival, signé sous l’éphémère mandat ministériel de Manuel Valls, prévoit un État de Nouvelle-Calédonie, une nationalité locale et l’ouverture progressive du corps électoral. Tous les partis l’avaient accepté… Sauf le FLNKS, qui s’est rétracté sous la pression de son aile la plus radicale. Naïma Moutchou, nouvelle ministre des Outre-Mer a reçu deux fois le FLNKS sans succès. Elle initie donc désormais une  consultation citoyenne anticipée.

Les modalités du vote n’ont pas été détaillées. Reste donc l’inconnue du corps électoral : liste gelée de 2021 ou tous les résidents ? Ainsi que la formulation de la question qui sera posée.

Face au gouvernement, les indépendantistes sont eux affaiblies après le départ du Palika, membre fondateur du FLNKS qui a claqué la porte le14 novembre préférant défendre Bougival avec des ajustements.

Face à l’absence de majorité à Paris pour une révision constitutionnelle à trois cinquièmes, l’État mise donc sur la consultation de février pour forcer la main du Parlement. « Redonner la parole aux Calédoniens, voilà la voie légitime », a justifié la ministre.

Vingt escadrons de gendarmes mobiles restent déployés en Nouvelle-Calédonie, témoignant de tensions persistantes depuis les émeutes de mai 2024.

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