Frappe contre un hôpital : Peskov accuse Kiev d'organiser ses opérations relations publiques «dans le sang»

Frappe contre un hôpital : Peskov accuse Kiev d'organiser ses opérations relations publiques «dans le sang»© Sergueï Bobylev / RIA Novosti
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov lors d'une rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre indien Narendra Modi, le 8 juillet 2024 (photo d'illustration).
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Au lendemain de la chute d’un missile ayant touché un hôpital pédiatrique de la capitale ukrainienne, Dmitri Peskov a accusé ce 9 juillet Kiev d’organiser ses opérations de relations publiques «dans le sang». Il n’y a «pas de coïncidence», selon le porte-parole du Kremlin, à la veille du sommet de l’OTAN à Washington.

Kiev crée des opérations de relations publiques «dans le sang» et utilise des tragédies pour créer un contexte à la veille de la participation de Volodymyr Zelensky au sommet de l'OTAN, a déclaré Dmitri Peskov à Pavel Zaroubine, lors d’une interview dont un extrait a été publié ce 9 juillet sur la chaîne Telegram du journaliste.

«Je crois qu'à cet égard, il n'y a pas de coïncidences. Bien sûr, ce sont toutes des opérations de relations publiques de ce genre, des opérations de relations publiques dans le sang», a-t-il déclaré.

Le porte-parole du Kremlin était interrogé sur le fait que certaines tragédies en Ukraine, comme la chute d’un missile à proximité d’un hôpital pour enfants de Kiev, coïncident avec la tenue d’événements internationaux importants pour les relations entre l’Ukraine et l'Occident.

Une tragédie à la veille d’un sommet de l’OTAN qui s’annonce en demi-teinte pour Kiev

«C'est une véritable tragédie, mais elle est délibérément utilisée pour créer un contexte qui accompagnerait probablement la participation de Zelensky au sommet de l'OTAN», a-t-il encore ajouté

Volodymyr Zelensky est attendu à Washington pour le sommet de l’Alliance les 10 et 11 juillet. Sommet au cours duquel les alliés ne devraient pas directement aborder la question d’une future adhésion de l’Ukraine.

Le 8 juillet, l’administration militaire de Kiev avait déclaré que des frappes russes auraient fait dix morts et 35 blessés en touchant un hôpital pour enfants, accusant les forces russes d’avoir délibérément ciblé l’établissement pédiatrique.

Des accusations balayées par l’armée russe, les accusant d’être «fausses», pointant du doigt la chute d’un missile de défense ukrainien tiré depuis la ville.

À la demande de Volodymyr Zelensky, le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu une réunion d'urgence pour discuter de la tragédie, le 9 juillet au soir. La Russie a attiré l'attention sur la similitude du missile abattu avec un modèle du système de défense aérienne NASAMS utilisé par l'armée ukrainienne.

Une instrumentalisation qui confirme l’«essence inhumaine et nazie» de Kiev, estime Zakharova

«Nous parlons de la chute d’un système antimissile», avait insisté plus tôt ce 9 juillet lors d’un point presse Dmitri Peskov, soulignant que l’armée russe ne visait jamais de cibles civiles. «Les frappes sont menées contre des infrastructures critiques, à des fins militaires, liées d'une manière ou d'une autre au potentiel militaire du régime», avait-il ajouté.

«Les tentatives du régime Zelensky d'utiliser la tragédie de l'hôpital pour enfants de Kiev à des fins de propagande confirment une fois de plus son essence inhumaine et nazie», a pour sa part déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova. «Personne n’a dit que les partisans de Bandera installaient délibérément des systèmes de défense aérienne dans les zones résidentielles, se cachant derrière les civils comme un "bouclier humain"», a ajouté la diplomate.

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