La République populaire de Lougansk veut organiser un référendum sur le rattachement à la Russie
- Avec AFP
Un référendum sur le rattachement à la Russie pourrait être organisé dans la République populaire de Lougansk (RPL) dans un avenir proche, a déclaré le 26 mars à la presse le chef de la RPL, Leonid Passetchnik.
Le territoire séparatiste de Lougansk, dont Moscou a reconnu l'indépendance, pourrait bientôt organiser un référendum pour rejoindre la Russie, a déclaré le 26 mars le leader de la la République populaire de Lougansk, Léonid Passetchnik.
«Je pense que dans un avenir proche, un référendum aura lieu sur le territoire de la république [autoproclamée de Lougansk], au cours duquel le peuple exercera son droit constitutionnel absolu et exprimera son opinion sur l'adhésion à la Fédération de Russie. Pour une raison quelconque, je suis sûr que c'est exactement comme cela que cela se passera», a assuré Léonid Passetchnik cité par l'agence TASS.
La situation sur la ligne d'engagement dans le Donbass s'est aggravée le 17 février. À cette date, les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk (RPD et RPL) ont fait état des bombardements les plus massifs effectués par l'armée ukrainienne au cours des derniers mois, qui ont endommagé les infrastructures civiles et fait des victimes civiles. Le 21 février, le président russe Vladimir Poutine a signé un décret reconnaissant la souveraineté des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Des traités d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle ont ensuite été signés avec leurs dirigeants.
Les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et Lougansk, dont Moscou a reconnu l'indépendance, sont situées dans le bassin minier russophone du Donbass et échappent depuis 2014 au contrôle de Kiev. La guerre qui oppose depuis cette date les séparatistes aux autorités de Kiev a fait plus de 14 000 morts. Leur indépendance, proclamée à l'issue de référendums, n'est pas reconnue par la communauté internationale.
Le 21 février, le président de la Russie Vladimir Poutine a reconnu leur indépendance et répondu à leur demande de mettre en place une «coopération en matière de défense». Ce fut un prélude à l'entrée, le 24 février, des troupes russes en Ukraine, au motif, selon le Kremlin de défendre ces territoires.