Entretien «constructif» entre Lavrov et Rubio sur les accords Poutine-Trump

Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé un entretien téléphonique «constructif» entre Sergueï Lavrov et Marco Rubio, le 20 octobre. Les discussions ont porté sur les «mesures concrètes» à prendre pour mettre en œuvre les accords issus de la conversation téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump le 16 octobre.

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Le 20 octobre, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a eu un entretien téléphonique avec le secrétaire d'État américain Marco Rubio, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères. Selon le communiqué, les parties ont eu une discussion « constructive » sur les « mesures concrètes » possibles pour mettre en œuvre les accords conclus lors de la conversation téléphonique du 16 octobre entre Vladimir Poutine et Donald Trump.

L’entretien téléphonique entre les présidents russe et américain a duré plus de deux heures et a porté sur le règlement du conflit en Ukraine. Iouri Ouchakov, conseiller du Kremlin, a évoqué la nature « très ouverte et de confiance » de cette discussion. Après l’appel, Trump a annoncé qu'il avait convenu avec Poutine d'une nouvelle rencontre.

Le dernier sommet s'était déroulé en Alaska à la mi-août, et les prochaines négociations devraient désormais avoir lieu à Budapest. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, lors d’un échange téléphonique avec Poutine le 17 octobre, s’est déclaré prêt à créer les conditions nécessaires à l’organisation d’un éventuel sommet russo-américain à Budapest.

Trump a mentionné que la délégation américaine comprendrait notamment Marco Rubio. Selon des sources de Reuters, la rencontre avec Sergueï Lavrov serait prévue pour le 23 octobre. Moscou n'a pas encore confirmé cette information.

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a indiqué le 20 octobre que lors de la rencontre prévue entre Poutine et Trump, les parties discuteraient des progrès vers un règlement pacifique du conflit ukrainien, ainsi que des relations bilatérales entre la Russie et les États-Unis. Il a toutefois confirmé qu'un important « travail préparatoire » devait être effectué avant les négociations.