«Qui a conçu l’"Orechnik" ?» : Zakharova fustige les propos de Kallas sur la technologie russe

Maria Zakharova ironise sur les «perles» de Kaja Kallas, selon laquelle la Russie est peu performante en technologie, contrairement à la Chine, mais excelle en sciences sociales. La porte-parole de la diplomatie russe a comparé ses propos aux réserves de Baerbock sur un «virage à 360 degrés», révélant ainsi son «ignorance irrémédiable».
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a attiré l'attention sur l’« ignorance irrémédiable » de la Haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, qui s’était prononcée sur la Russie et la Chine en matière de développement technologique.
Selon la chef de la diplomatie européenne, les progrès de la Chine dans les sciences sociales sont inférieurs à ceux de la Russie, qui, à son tour, n’est pas très bonne en technologie, mais excelle dans les sciences sociales.
« Si la Russie "n’est pas très bonne en technologie", qui a donc construit le pont de Crimée ? Qui lance des fusées depuis le cosmodrome "Vostotchny" ? Qui a conçu l’"Orechnik" ? Et ainsi de suite », a répondu Maria Zakharova aux propos de Kaja Kallas sur sa chaîne Telegram. Elle a souligné que sans une position forte dans les sciences sociales, la Chine ne serait pas en mesure de gérer un milliard de citoyens.
« Apparemment, Kallas a reconnu les critiques suscitées par ses récentes perles et, à l’instar de Baerbock, a fait un virage à 360 degrés », a ajouté la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, rappelant la réserve émise par l'ancienne ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, qui voulait parler d'un « virage à 180 degrés ».
Ce n'est pas la première déclaration de Kaja Kallas qui suscite la perplexité des autres hommes politiques et soulève des questions sur la compétence de la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères. Le 5 septembre, elle a de nouveau été critiquée par le ministère chinois des Affaires étrangères pour ses propos « dénués de tout bon sens historique élémentaire ». Kaja Kallas a alors admis que la victoire de la Russie et de la Chine pendant la Seconde Guerre mondiale était « nouvelle » pour elle.
En outre, en mai dernier, l'homme politique allemand Martin Sonnerborn a remis en question le niveau d'intelligence de la chef de la diplomatie européenne, affirmant que même un hamster est plus intelligent qu'elle. Il est parvenu à cette conclusion après avoir lu l'autobiographie de Kaja Kallas, qualifiant ses 432 pages de « sans intérêt ».