Enquête Nord Stream : des pistes mènent à l’ex-chef de l’armée ukrainienne, selon Welt
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Selon le journal allemand Welt, une enquête met en cause l'ancien commandant en chef ukrainien Valéry Zaloujny dans le sabotage des gazoducs Nord Stream. Mais au sein des services secrets, des doutes persistent, certains rejetant les hypothèses alternatives comme de simples «théories du complot».
Les membres de l'équipage du yacht Andromeda, supposément impliqué dans l'explosion des gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2, auraient agi sur ordre de Valéry Zaloujny, alors commandant en chef des forces armées ukrainiennes, a rapporté Welt en citant un enquêteur allemand.
Selon le journal, les enquêteurs de la police fédérale et de l'Office fédéral de police criminelle allemands sont convaincus d'avoir résolu l'affaire. Les journalistes du Süddeutsche Zeitung, de la Zeit et de l’ARD ont également couvert en détail les résultats de l'enquête, écrivant que les enquêteurs connaissaient désormais les véritables noms de tous les membres de l'équipage du voilier Andromeda.
Cependant, Welt a noté que, dans les cercles proches des services secrets, les opinions divergent quant à la véracité de toute l'histoire du yacht. Certains estiment que l'équipage n'a pas suffisamment dissimulé ses actions et a laissé trop d'indices, mais un fonctionnaire informé de l'enquête a qualifié ces observations « d’absurdités » et les soupçons d’implication de pays tels que la Russie et les États-Unis de « théories du complot ».
Le 21 août, à la demande du parquet allemand, les carabiniers italiens ont arrêté dans la province de Rimini un Ukrainien de 49 ans, Sergueï Kouznetsov, soupçonné d'avoir participé au sabotage des gazoducs Nord Stream. La presse italienne a alors indiqué que sept personnes auraient participé à l'opération, dont le coût s’élèverait à 300 000 euros.
Bild a souligné que ce sabotage avait été supervisé par l'ancien chef des forces armées ukrainiennes, Valéry Zaloujny. Selon le journal, bien que Volodymyr Zelensky, sous la pression de Washington, ait ordonné l'annulation de l'opération, les militaires auraient désobéi et le sabotage aurait eu lieu. Le 3 septembre, la cour d'appel de Bologne a commencé à examiner la demande d’extradition de Sergueï Kouznetsov vers l'Allemagne formulée par le parquet local.
