La mort du responsable des médias du Hezbollah suscite une vague de réactions dans la région
Les alliés du Hezbollah ont réagi à la mort de Mohammed Afif, responsable média du parti chiite libanais tué le 17 novembre dans un raid israélien. L'Iran a condamné son assassinat, indiquant que cette frappe était «une nouvelle indication de la nature inhumaine du régime sioniste». Les factions palestiniennes et les Houthis ont également réagi.
«A la nation de la résistance, aux médias de la résistance et à la nation des martyrs et des moudjahidines, le Hezbollah a pleuré un grand leader médiatique et un grand martyr sur la route de Jérusalem, Hajj Mohammed Afif al-Nabulsi», lit-on dans un communiqué du parti chiite publié le 17 novembre peu après l'annonce dans la presse de la mort de Mohammed Afif, tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth
Le Hezbollah a tenu à rendre hommage à son responsable des médias, en reprenant l'un de ses derniers propos : «Les bombardements ne nous ont pas fait peur, alors comment les menaces peuvent-elles nous faire peur?», soulignant ainsi le «courage» du défunt.
Quelques heures après sa mort, l'Iran, allié du Hezbollah, a également réagi. Le chef de la diplomatie iranienne a en effet indiqué que ce raid était «une nouvelle indication de la nature inhumaine du régime sioniste», a rapporté l'agence Tasnim. Selon cette source, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei a insisté sur le fait que Mohammed Afif «jusqu’aux derniers instants de sa vie [...] s’est efforcé de faire connaître au monde la vérité et le sort des peuples libanais et palestinien».
Les factions palestiniennes et les Houthis réagissent
Les factions palestiniennes ont également commenté la mort du responsable des médias du Hezbollah. Selon des informations rapportées par Al-Mayadeen, le Hamas, mouvement islamiste gazaoui, a condamné l'assassinat de Mohammed Afif, indiquant qu'il représentait «une voix forte et provocatrice de la résistance, perturbant l’occupation». Le Jihad islamique, le Front de libération de Palestine ainsi que le Front Démocratique de Libération de la Palestine ont présenté leurs condoléances au Hezbollah.
Le ministre de l'Information du gouvernement de Sanaa, Hashem Sharaf al-Din, a présenté ses sincères condoléances. Le média yéménite Al-Masirah, proche des Houthis, a rendu hommage à Mohammed Afif, déclarant que «le sang des fidèles sert de carburant pour continuer le voyage du djihad médiatique et pour inspirer le dévouement au sein de la communauté médiatique responsable».
Depuis le 23 septembre, l'aviation israélienne mène une campagne de bombardements au Liban, visant les infrastructures du Hezbollah, notamment dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du parti chiite libanais.