Rencontre entre Biden et Xi Jinping : une réunion «importante pour tout le monde», selon le Kremlin
- Avec AFP
Le Kremlin a jugé «important» pour le monde entier le sommet attendu ce 15 novembre aux Etats-Unis entre le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping, sur fond de tensions entre les deux superpuissances mondiales.
«Bien sûr, chaque réunion entre les deux plus grandes économies de la planète est importante pour tout le monde», a déclaré ce 15 novembre à la presse le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, quelques heures avant la rencontre très attendue entre le président américain Joe Biden et le président chinois Xi Jinping.
«Les deux pays établissent des relations bilatérales, c'est leur droit», a-t-il par ailleurs estimé, avant de conclure : «nous en suivrons bien sûr les résultats».
L'avion transportant le président chinois Xi Jinping s'est posé le 14 novembre à San Francisco, en Californie, dans un moment de forte tension entre les deux superpuissances. Cette première rencontre depuis un an se fera en marge du sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (Apec) organisé à San Francisco.
Quelques heures avant celui-ci, la Chine et les Etats-Unis ont annoncé s'engager ce 15 novembre à collaborer plus étroitement pour lutter contre le réchauffement de la planète, soulignant que la crise climatique était «l'un des plus grands défis de notre temps».
La dernière petite phrase de Biden
La rencontre est néanmoins assombrie par une nouvelle déclaration critique de la Chine du président Biden. «Le président Xi est un autre exemple de la façon dont le rétablissement du leadership américain dans le monde est en train de s’imposer. Ils ont de vrais problèmes, mes amis», a déclaré Joe Biden, selon CNN le 14 novembre. Le média a indiqué que le président américain mentionnait là l’économie chinoise, notamment l'accroissement du chômage des jeunes, et la crise immobilière qui aurait «effrayé les investisseurs».
«Il n'y a aucun pays au monde qui n'ait pas de problèmes», a commenté en retour la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, selon l'agence russe RIA Novosti.