En visite à Pékin, Maduro espère rejoindre les BRICS
Xi Jinping a annoncé à son homologue vénézuélien que son pays allait obtenir le plus haut statut diplomatique. En déplacement en Chine, Nicolas Maduro espère recueillir un soutien en vue de son intégration aux BRICS.
Alors que Nicolas Maduro est en visite à Pékin ce 13 septembre, la chaîne chinoise CGTN a rapporté que les relations avec le Venezuela avaient été élevées au plus haut niveau diplomatique, qualifié de «tout temps».
En déplacement dans l'Empire du Milieu depuis le 8 septembre, le président vénézuélien compte sur son allié chinois pour le soutenir face à la crise économique que subit Caracas. Sur X (anciennement Twitter), Nicolas Maduro a ainsi déclaré : «Restez à l'écoute ! Les bonnes nouvelles vont pleuvoir pour le peuple vénézuélien.»
¡Buenos Días Venezuela! Llegamos a Shenzhen, ciudad de la República Popular China, listos para lo que será una visita histórica para el fortalecimiento de los lazos de cooperación y la construcción de una nueva geopolítica mundial. ¡Pendientes! Lloverán buenas noticias para el… pic.twitter.com/lzhexFRbVU
— Nicolás Maduro (@NicolasMaduro) September 8, 2023
A terme, Caracas dans les BRICS ?
Pour son onzième déplacement dans l'Empire du Milieu, Bloomberg rapporte que le président vénézuélien est venu en Chine dans l'optique de s'assurer du soutien chinois en vue d'entrer dans les BRICS, alors que le groupe vient d'annoncer, fin août, son élargissement à six nouveaux Etats (l'Argentine, l'Egypte, l'Éthiopie, l'Iran, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis). Nicolas Maduro a d'ailleurs assuré qu'en cas d'intégration, le groupe des BRICS serait rejoint par «un pays doté des plus grandes réserves de pétrole au monde».
Le chef d'Etat vénézuélien a loué les mérites de l'organisation : «Les BRICS élargis pourraient être définis comme le grand moteur pour l'accélération de la naissance d'un nouveau monde, un monde de coopération dans lequel le Sud global [aurait] une voix prépondérante», a-t-il affirmé.
Le Venezuela traverse une crise. En plus des sanctions américaines qui isolent le pays, la monnaie vénézuélienne ne cesse de diminuer. En 2007, Pékin avait accordé un prêt de 50 milliards de dollars à Caracas qu'il devait rembourser par des livraisons de pétrole.