Covid-19 : la Haute autorité de santé envisage l'obligation vaccinale dès 12 ans
La présidente de la Haute autorité de santé (HAS), Dominique Le Guludec, s'est dite favorable à rendre obligatoire la vaccination, particulièrement pour toute la population de plus de 12 ans, dans le cas où l'épidémie rebondirait en France.
Invitée sur BFM TV le 2 juillet, la présidente de la Haute autorité de santé (HAS), Dominique Le Guludec, a évoqué la possibilité de rendre obligatoire la vaccination pour les plus de 12 ans : «[En fonction] de la situation épidémique, de ce qui va se passer, en fonction du taux de vaccination qu'on a atteint, il faudra l'envisager.»
Sur la vaccination des enfants de moins de 12 ans, elle a affirmé que des vaccins attendaient «l'autorisation de mise sur le marché» pour cet été. Puis, elle a ajouté qu'avant les moins de 12 ans, il y avait les 12-18 ans «sur lequel on peut et, nous [la HAS], on a dit : "On doit" [vacciner].»
«Enfin, on recommande», a-t-elle rectifié en justifiant que «même s'ils font peu de formes sévères», il y a pour Dominique Le Guludec «le PIMS, [...] le syndrome inflammatoire multiviscéral et [...] nos gamins n'ont plus besoin qu'on leur ferme des classes, il faut qu'ils mènent une vie normale». «Les aspects psychologiques sont majeurs pour eux», a-t-elle ajouté.
Pour motiver cette recommandation, elle a rappelé que la vaccination obligatoire n'était pas une «première» en évoquant celles qui sont exigées pour certains voyages ou pour des professions comme les soignants. Par voie de conséquence, elle a martelé qu'«il [faudrait] envisager» l'obligation vaccinale.
La présidente de la Haute autorité de santé considère qu'"il faudra envisager" la vaccination obligatoire en fonction de la situation épidémique pic.twitter.com/icNJVOMHvI
— BFMTV (@BFMTV) July 2, 2021
Alors que le gouvernement envisage une vaccination obligatoire pour les personnels de santé, elle a en outre déclaré : «Il n'est pas question de stigmatiser les soignants qui ont beaucoup donné dans cette crise. Ils ont un rôle important mais ils sont loin d'être les seuls.»
Dominique Le Guludec a malgré tout jugé que la situation était actuellement «bonne» et que les Français pourront «passer un été tranquille».
Le 3 juin, la Haute autorité de santé (HAS) avait déjà préconisé une ouverture par étapes de la vaccination des adolescents contre le Covid-19.