Adolescente battue et tondue : les mis en cause «seront reconduits à la frontière», promet Darmanin
Le ministre de l'Intérieur a assuré dans un tweet que les mis en cause, originaires de Bosnie-Herzégovine, dans l'affaire de la jeune musulmane battue et tondue par sa famille pour avoir fréquenté un chrétien seront expulsés après leur procès.
Gérald Damanin a déclaré le 23 août que les mis en cause dans la médiatique affaire de l'adolescente musulmane battue et tondue à Besançon par des membres de sa famille pour avoir aimé un chrétien, seront expulsés à l'issue de la procédure judiciaire.
Les mis en causes sont désormais sous contrôle judiciaire et seront jugés. Dès la fin de la procédure judiciaire ils seront reconduits à la frontière car ils n’ont rien à faire sur le sol national.https://t.co/LaA0uJCioY
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) August 23, 2020
«Les mis en causes sont désormais sous contrôle judiciaire et seront jugés. Dès la fin de la procédure judiciaire ils seront reconduits à la frontière car ils n’ont rien à faire sur le sol national», a tweeté le ministre de l'Intérieur.
Les parents de la jeune femme, responsables des violences, sont arrivés de Bosnie-Herzégovine en 2017 et se sont vus refuser leur demande d'asile en 2019. Ayant demandé «une aide au retour volontaire», relate Le Parisien, ils auraient dû normalement quitter le territoire si la pandémie de coronavirus n'avait pas entraîné la fermeture de la frontière bosnienne.
L'oncle (qui aurait tondu sa nièce sur demande du père) et la tante de la jeune femme, eux aussi mis en cause, ont en revanche bénéficié du statut de réfugié. Mais selon la préfecture citée par Le Parisien celui-ci pourrait leur être retiré «en fonction du jugement».
Ces quatre personnes seront jugées pour «violences sur mineur commises devant des mineurs et en réunion». L'adolescente a quant à elle été placée «sous protection judiciaire dans une structure adaptée», selon le parquet. Elle s'est vue délivrer 14 jours d'incapacité totale de travail (ITT).