Budget de l'Etat : l'Assemblée rejette la motion de censure de la Nupes malgré le soutien du RN
- Avec AFP
En dépit du soutien apporté par Marine Le Pen et son camp, la motion de censure portée par la Nupes sur le projet de budget 2023 n'a pas été adoptée. Elle a recueilli 239 votes sur les 289 nécessaires.
L'Assemblée nationale a rejeté ce 24 octobre à 50 voix près la motion de censure de la coalition de gauche Nupes sur le projet de budget 2023, à laquelle le RN a apporté son soutien. La motion a recueilli 239 votes sur les 289 nécessaires. La motion de la Nupes n'avait quasiment aucune chance d'être adoptée car le groupe Les Républicains a exclu de la voter comme l'avait confirmé plus tôt le président de groupe Olivier Marleix à la tribune.
Les députés doivent désormais se prononcer sur la motion du groupe de Marine Le Pen, qui devrait être très largement rejetée et conduire à l'adoption du volet recettes du budget en première lecture.
Avec 239 voix pour, la motion de censure de la NUPES n'est pas adoptée.
— LCP (@LCP) October 24, 2022
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«239 voix pour la motion de censure de la Nupes. Il n’aura donc manqué que 50 voix pour censurer le gouvernement. Macron et Borne sont plus faibles que jamais. L’heure est à faire grandir la Nupes pour en finir avec le macronisme et bâtir l’avenir en commun», a réagi le député de l'Alliance de gauche Manuel Bompard.
239 voix pour la motion de censure de la #NUPES. Il n’aura donc manqué que 50 voix pour censurer le gouvernement.#Macron et #Borne sont plus faibles que jamais. L’heure est à faire grandir la #NUPES pour en finir avec le macronisme et bâtir l’avenir en commun.
— Manuel Bompard (@mbompard) October 24, 2022
Avant ce vote, Elisabeth Borne avait brocardé les motions de censure de la Nupes et du RN dont «le seul point d'accord» est de «vouloir l'échec du gouvernement», sur un budget soumis au 49.3 «meilleur que celui qui avait été déposé».
«Est-ce à dire qu'une alliance peut se passer de valeurs communes, de convictions partagées, d'ambitions convergentes ? Est-ce un gouvernement où sur les bancs des ministres siègeraient côte à côte madame Le Pen, madame Panot, madame Châtelain, monsieur Bardella, monsieur Vallaud et monsieur Chassaigne que vous proposez aux Français ?», avait-elle lancé dans une ambiance électrique.