L'envolée des prix des céréales, autre conséquence du conflit en Ukraine (VIDEO)
Les sanctions qui frappent la Russie, premier exportateur de blé dans le monde, ne sont pas sans conséquences. L’envolée des prix des céréales a ainsi battu des records : la tonne de blé a été estimée à 316€ sur le marché européen le 25 février.
Le confit en Ukraine et les sanctions prises à l’encontre de la Russie ne sont pas sans conséquences sur une denrée essentielle : le blé. Son cours s’est envolé, atteignant les 316€ la tonne pour le marché européen le 25 février. La Russie est en effet le premier exportateur mondial, et l’Ukraine le cinquième. A eux deux, ces pays représentent 30% des ventes mondiales.
Selon la présidente de l’OMC, un impact est à attendre sur le prix du pain, mais aussi sur l’insécurité alimentaire dans le monde, notamment au sud de la Méditerranée.
Zied Dabbar, journaliste pour Le Temps, a estimé au micro de RT France que «cette crise touche tous les pays arabes, les pays du Moyen-Orient et toute l’Afrique du Nord». Il craint notamment les difficultés à faire transiter le blé depuis la mer Noire, qui pourrait, elles aussi, affecter les prix du blé qui «sont soumis à la loi de l’offre et de la demande».
Outre le blé, l’Ukraine pourrait également être privée de son orge, maïs et tournesol. Avec la Russie, ils représentent 80% des exportations d’huile de tournesol dans le monde. Le gaz russe pourrait aussi manquer, et entraînerait là aussi une hausse des prix.