Koursk : Poutine discute de la situation dans la région avec les dirigeants des forces armées
Le président russe a reçu ce 24 août le chef d'état-major général des forces armées, Valéri Guérassimov, et le chef de la direction principale des opérations, Sergueï Roudskoï, pour discuter de la situation dans la région de Koursk. Les commandants dans la zone de l’opération militaire en Ukraine lui ont fait part des rapports actuels.
Vladimir Poutine a tenu ce 24 aout une réunion avec le chef d'état-major général des forces armées russe, Valéri Guérassimov, et le chef de la direction principale des opérations de l'état-major, Sergueï Roudskoï, pour discuter de la situation dans la région de Koursk, touchée par une incursion ukrainienne.
Selon le Kremlin, le président russe et les commandants ont discuté de «la lutte contre les forces ennemies qui envahissent la région de Koursk ainsi que sur les mesures prises pour les détruire», rapporte l'agence TASS.
Via un entretien téléphonique, les commandants compétents dans la zone de l’opération militaire en Ukraine ont fait part des résultats actuels de l'opération militaire spéciale au chef de l’État russe.
Échange bilatéral de militaires capturés dans la région de Koursk
Par ailleurs, le ministère russe de la Défense a annoncé plus tôt dans la journée ce 24 août la libération de 115 militaires russes capturés dans la région de Koursk, et ce, à l’issue de négociations entre les parties impliquées par le biais d'une médiation émiratie. Ces militaires ont été restitués du territoire contrôlé par le régime de Kiev en échange de 115 prisonniers de guerre ukrainiens.
La Russie et l'Ukraine ont ainsi procédé à un échange de 230 prisonniers de guerre des deux camps, une première depuis l’incursion ukrainienne dans la région de Koursk.
D’après un communiqué des Émirats arabes unis, le pays se réjouit d’être reconnu comme un «médiateur fiable soutenant la diplomatie pour résoudre la crise entre les deux pays» et promet de «poursuivre tous les efforts et initiatives pour trouver une solution pacifique», soulignant que la «désescalade» est le «seul moyen pour résoudre le conflit».