Russie : un dépôt pétrolier en feu après une attaque de drone ukrainien, plusieurs appareils abattus
- Avec AFP
Un dépôt pétrolier a pris feu ce 19 janvier au matin dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine, à la suite d'une attaque de drone ukrainien, ont annoncé les autorités locales russes. Plusieurs drones ont été abattus par la défense anti-aérienne. Une source de l'AFP au sein des services ukrainiens a revendiqué l'attaque.
«Des terroristes ukrainiens ont tenté d'attaquer des infrastructures sur le territoire de la ville de Klintsy à l'aide d'un drone», a déclaré le gouverneur de la région de Briansk, Alexandre Bogomaz, ce 19 janvier sur Telegram.
Selon lui, le drone a été «neutralisé » par la défense antiaérienne russe mais au moment de son interception, l'engin «a largué une munition» sur un dépôt pétrolier à Klintsy, une ville de 60 000 habitants située à 70 kilomètres de la frontière ukrainienne.
140 pompiers sont mobilisés, a précisé Bogomaz, ajoutant que 32 riverains avaient été évacués, soulignant la «complexité» du dommage.
L'attaque «n'a pas fait de victimes», a précisé le responsable, mais «un incendie» s'est déclaré et 13 camions pompiers sont impliqués actuellement pour stopper les flammes.
«Les systèmes de défense aérienne du ministère russe de la Défense ont détruit deux véhicules aériens sans pilote ukrainiens au-dessus des régions de Pogarsky et d'Unechsky» a-t-il ajouté plus tard dans la matinée.
Toujours dans la matinée, les chemins de fer russes locaux ont annoncé l'arrivée à Klintsy d'un train spécialisé pour lutter contre les incendies pour aider à arrêter le feu en cours. «L'incendie n'affecte pas la circulation des trains en gare de Klintsy», ont-ils ajouté sur Telegram.
Une source au sein du renseignement militaire ukrainien a indiqué à l'AFP que ce service avait lancé un drone contre le dépôt, alors que Kiev multiplie les attaques en territoire russe depuis plusieurs semaines. Cette source a ajouté que des drones avaient également été lancés contre une usine de poudre à canon à Tambov, à près de 500 km de la frontière, mais elle n'était pas en mesure de préciser s'il y avait eu des dégâts.