La police belge déploie la cavalerie et des canons à eau pour disperser une fête anti-confinement
A grand renfort de chevaux et de canons à eau, la police belge a déployé les grands moyens pour tenter de disperser un rassemblement festif dans un parc bruxellois, organisé en contestation des mesures de restriction sanitaire.
Des policiers à cheval et des canons à eau ont été déployés pour interrompre une fête anti-confinement organisée dans un parc à Bruxelles le 2 avril. Des agents, à pied et à cheval, ont ainsi tenté de disperser les fêtards et de les pousser hors du parc du Bois de la Cambre dans la capitale belge.
La porte-parole de la police bruxelloise, Ilse van de Keere, a déclaré aux journalistes que dix personnes avaient été arrêtées pour troubles publics et une appréhendée pour avoir attaqué un cheval de la police. Elle assure qu'il n'y a pas eu de blessés à déplorer mais que la vitre d'une voiture de police a été brisée.
L'un des participants à l'événement a déclaré à l'agence Ruptly que les jeunes en avaient «assez» du confinement. «Je suis plus en faveur de la responsabilité individuelle plutôt que de l'interdiction de tout faire», a-t-il déclaré.
Le 1er avril, la police avait dispersé un rassemblement beaucoup plus important dans le même parc, où près de 2 000 personnes s'étaient rassemblées pour un événement de type festival, initialement annoncé comme une blague de poisson d'avril. Des bouteilles en verre ont été lancées sur la police lors des affrontements qui ont suivi, faisant 26 blessés parmi les policiers et huit parmi les manifestants. La ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden, a qualifié l'événement illégal de «gifle» pour ceux qui respectent les restrictions dues au Covid-19. Elle a annoncé en outre qu'une enquête avait été ouverte sur des informations selon lesquelles la police aurait utilisé une force excessive ce jour-là.