«Menace russe» : Londres appelle les «fils et filles» du pays à se préparer
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Le chef d’état-major britannique estime que les «fils et filles» du Royaume-Uni doivent se tenir prêts à une possible confrontation avec la Russie. Londres évoque un risque d’attaque et appelle à une réponse nationale, allant au-delà du seul renforcement militaire.
Le chef d'état-major des armées britanniques, Richard Knighton, a déclaré que les « fils et filles » du pays devraient se tenir prêts à une éventuelle confrontation avec la Russie. Selon lui, le risque d’une attaque existe et doit être pris au sérieux.
Au-delà du champ strictement militaire, Richard Knighton a jugé nécessaire d’informer la population civile — familles et ménages compris — sur la manière de se préparer à une série de menaces physiques qu’il a qualifiées de réelles. Il a affirmé que la situation sécuritaire actuelle était plus dangereuse que tout ce qu’il avait connu au cours de sa carrière.
Le responsable militaire a également souligné que le simple renforcement des forces armées ne suffirait pas. Il a appelé à une réponse d’ampleur nationale, impliquant l’ensemble du pays, incluant le développement des capacités de l’industrie de défense, la préparation de la société civile et l’adaptation des infrastructures.
Des propos similaires ont récemment été tenus en France. Le 18 novembre, lors du Congrès des maires de France, Fabien Mandon a appelé les Français à se préparer à de futurs conflits, mentionnant bien sûr la Russie et déclarant qu'il fallait « accepter de perdre nos enfants ». « Ce qui nous manque, et c’est là que vous avez un rôle majeur à jouer, c’est la force d’âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que nous sommes », a-t-il indiqué, ajoutant : « Si notre pays flanche parce qu’il n’est pas prêt à accepter de perdre ses enfants, à souffrir économiquement parce que les priorités iront à la production de défense, alors nous sommes en danger. Il faut en parler dans vos communes. »
La Russie, pour sa part, rejette l’idée d’un affrontement militaire avec l’Europe. Le président Vladimir Poutine a affirmé qu’un tel conflit serait inutile et absurde, estimant qu’il détournerait l’attention des véritables défis actuels. Il a toutefois indiqué que Moscou se disait prête à répondre si l’Europe engageait une action militaire.
