«Ils sont bons pour des droits de douane» : les Européens de nouveau dans le collimateur de Trump

«Ils sont bons pour des droits de douane» : les Européens de nouveau dans le collimateur de Trump Source: AP
Le président Donald Trump s'exprime dans la salle Roosevelt de la Maison Blanche, mardi 21 janvier 2025, à Washington.
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Donald Trump a réitéré le 21 janvier son intention d'imposer des droits de douane à la Chine ainsi qu'à l'Union européenne, accusant ces partenaires commerciaux de pratiques déloyales. Le président américain a fixé une date butoir au 1er février, avant de mettre en place des taxes qui pourraient aller jusqu'à 25% sur certaines importations.

Lors d'une conférence de presse le 21 janvier à la Maison Blanche, Donald Trump a réaffirmé son intention de durcir la politique commerciale des États-Unis.

Il a notamment réitéré sa menace d'imposer des droits de douane de 25% sur les importations en provenance du Canada et du Mexique, ainsi qu'une taxe de 10% sur les produits chinois. L'Union européenne n'a pas été épargnée par ces critiques.

«L'UE est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait ils ne prennent pas grand-chose», a déclaré Trump avant d'ajouter : «donc ils sont bons pour des droits de douane».

Des menaces justifiées par le fentanyl et les déséquilibres commerciaux

Trump a justifié ces mesures par deux arguments principaux. D'une part, il a accusé la Chine d'être à l'origine du trafic de fentanyl, un opioïde qui fait des ravages aux États-Unis. «Nous parlons d'un droit de douane de 10% sur la Chine parce qu'elle envoie du fentanyl au Mexique et au Canada», a-t-il déclaré, selon Bloomberg.

D'autre part, le président américain a dénoncé les importants déficits commerciaux des États-Unis, notamment avec l'Union européenne. «Nous avons un déficit de 350 milliards de dollars avec l'Union européenne», a-t-il souligné lors de son intervention à la Maison Blanche, selon The Guardian. «Vous ne pouvez pas obtenir l'équité si vous ne mettez pas en place des droits de douane», a-t-il ajouté.

Le nouveau président américain a fixé le 1er février comme date butoir pour appliquer ces mesures coercitives, à moins que des efforts significatifs soient déployés par les pays concernés pour corriger les déséquilibres commerciaux ou pour limiter le trafic de fentanyl.

Ces mesures s'inscrivent dans une volonté de pression sur les partenaires commerciaux des États-Unis, comme l'avait déjà démontré le premier mandat de Trump marqué par une guerre commerciale avec la Chine.

La Chine «déterminée à défendre ses intérêts nationaux»

En réponse, Pékin a déclaré que la Chine était «déterminée à défendre ses intérêts nationaux» tout en maintenant son ouverture à des discussions bilatérales. «Nous pensons toujours qu'il n'y a pas de gagnant dans une guerre commerciale ou tarifaire», a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, lors d'une conférence de presse le 22 janvier.

De son côté, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est montrée prudente mais déterminée. «L'Europe est prête à négocier, mais nous défendrons toujours nos intérêts et nos valeurs», a-t-elle déclaré lors du Forum économique mondial de Davos.

Les projets de Donald Trump, bien que salués par ses partisans, suscitent des inquiétudes parmi les économistes et les partenaires commerciaux des États-Unis. Selon Bloomberg, ces tarifs pourraient non seulement exacerber les tensions avec les alliés traditionnels de Washington, mais également perturber les chaînes d'approvisionnement mondiales et les marchés financiers.

Au niveau national, certains secteurs, comme celui des exportations agricoles, craignent des représailles. «Nous espérons que nous pourrons sortir de cette situation sans perdre nos exportations de maïs vers le Mexique ou d'éthanol vers le Canada», a déclaré à Reuters Kenny Hartman Jr, président de la National Corn Growers Association. 

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