Le chef du Parti travailliste israélien s'oppose à une intervention au Liban

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Le chef du Parti travailliste israélien s'oppose à une intervention au Liban© Israeli Army / AFP
Troupes israéliennes à Gaza (image d'illustration).
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Yaïr Golan, nouvellement élu à la tête du Parti travailliste israélien, a fait part de son opposition face à une seconde guerre au Liban contre le Hezbollah. Benjamin Netanyahou avait ouvertement menacé le parti chiite d'une opération «très intense» à la frontière.

«L'État d'Israël, dont les forces de réserve et régulières sont usées jusqu'à l'os, n'est pas vraiment en mesure de déclencher une nouvelle longue guerre dans le nord», a estimé ce 13 juin le nouveau leader du Parti travailliste israélien Yaïr Golan. 

Cet ancien chef d'état-major adjoint de l'armée et vice-ministre de l'Économie (2021-2022) a fait part de son opposition face aux intentions de l'exécutif israélien d'intervenir au Sud-Liban pour chasser le Hezbollah de la frontière. Yaïr Golan redoute un conflit plus intense face à un ennemi mieux armé que le Hamas, alors que ce premier combat se poursuit. «Vous me demandez quelle est la logique d'éliminer un autre membre haut placé du Hezbollah alors que ce qu'il faut en réalité, c'est parvenir à un accord d'otages dans le sud, à un cessez-le-feu dans le sud qui mènera à un cessez-le-feu dans le nord», a-t-il insisté.  

«Nous ne pouvons pas entrer dans une autre guerre dans le nord, qui sera probablement plus difficile, cruelle et prolongée que celle actuelle» à Gaza, a-t-il fait savoir. Il s'en est également pris ouvertement au gouvernement de Benjamin Netanyahou, déclarant : «Ce gouvernement est un gouvernement destructeur, un gouvernement désastreux.» Israël est face à deux options, «la reconstruction» ou «une autre guerre», a-t-il insisté. 

Les propos de Yaïr Golan interviennent quelques jours après les menaces ouvertes d'une intervention israélienne sur le sol libanais pour permettre aux habitants du nord de l'État hébreu de retourner chez eux. En effet, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a ouvertement menacé le Liban le 5 juin, se disant «prêt» pour une opération «très intense» à la frontière, des frappes du Hezbollah ayant provoqué de vifs incendies en Israël – incendies qui ont aussi lieu au pays du Cèdre, du fait des bombardements de Tsahal. 

Le président israélien Isaac Herzog a également réagi le 5 juin. «Le monde doit se réveiller et comprendre qu'Israël n'a d'autre choix que de protéger ses citoyens», a-t-il déclaré. Le chef d'état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi, a quant à lui affirmé le 4 juin : «Nous approchons du moment où une décision devra être prise, et l'armée israélienne est préparée et prête à prendre cette décision.» 

Un dirigeant héroïque pour son action du 7 octobre

Cette volonté d'intervenir au Liban était il y a quelques mois majoritairement partagée par les Israéliens, selon les études d'opinion. Un sondage, datant de février dernier, indiquait que près de 71% de la population de l'État hébreu était favorable à une intervention dans le sud du Liban pour chasser les forces du Hezbollah et rétablir le calme à la frontière. Mais depuis, la situation n'a guère avancé à Gaza, où Tsahal mène toujours ses opérations contre le Hamas.

Le Parti travailliste reste pour l'heure minoritaire sur la scène politique israélienne. Le nouveau chef du parti, Yaïr Golan, ne dispose que de quatre députes au Parlement israélien, qui en compte 120, mais son action lors du 7 octobre fait de lui quelqu'un de très respecté en Israël. Alors que le Hamas lançait son attaque sanglante dans plusieurs localités israéliennes, l’ancien chef d'état-major adjoint de l'armée avait multiplié les allers-retours avec sa voiture pour mettre en sécurité six civils. Un fait d'armes largement médiatisé. Yaïr Golan surfe également sur la vague d'impopularité du gouvernement de Benjamin Netanyahou en participant à de nombreuses manifestations réclamant la libération de tous les otages et la démission de l'actuel gouvernement.

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