Covid-19 : la barre des 150 000 morts franchie en France, selon les autorités sanitaires
- Avec AFP
Le seuil des 150 000 décès liés au Covid-19 a été franchi ce 8 juillet en France sur fond de forte hausse des réinfections, selon les chiffres de Santé publique France.
Avec 74 personnes mortes à l'hôpital des suites du Covid-19 en 24 heures, le nombre de décès a dépassé les 150 000, d'après les chiffres de Santé publique France. La barre des 140 000 avait été franchie le 11 mars, deux ans après le début de la pandémie en France.
Le soir du 7 juillet, on comptabilisait ainsi plus de 160 000 cas, avec 17 719 patients hospitalisés, dont 1 523 nouvelles admissions.
Selon les dernières projections publiées par l'Institut Pasteur, les hospitalisations liées au Covid devraient encore monter dans les jours qui viennent, les chercheurs tablant sur quelque 1 700 admissions quotidiennes à l'hôpital à l'horizon du 18 juillet, contre autour d'un millier ces jours-ci.
Le 8 juillet dans son point hebdomadaire, Santé publique France (SpF) a fait état d'une forte augmentation des réinfections au Covid, qui atteignent désormais 12% des cas confirmés. «La hausse est continue depuis l'arrivée de la vague Omicron», a commenté Vincent Auvigne, épidémiologiste de SpF.
Malgré un nombre élevé de réinfections par un sous-variant d'Omicron après une première infection par un autre sous-variant d'Omicron (44% des cas), «la probabilité pour qu'une réinfection survienne actuellement après une première infection par un autre variant (Alpha, Delta ou autre) [...] reste nettement plus élevée», souligne l'agence. Et «plus la première contamination s'éloigne dans le temps, plus la probabilité d'une réinfection va augmenter», a précisé Vincent Auvigne.
Le nouveau ministre de la Santé, François Braun, a évoqué la «septième vague» de Covid au moment des premiers départs en vacances, alors que le port du masque est recommandé, mais pas obligatoire. «Je demande aux Français pour ce jour de grand départ en vacances de mettre le masque dans les trains, dans les bus, dans tous les endroits où on est un peu les uns sur les autres», a-t-il insisté.