Estrosi décide du retour du masque obligatoire dans les transports en commun à Nice
Alors que le gouvernement a opté pour une simple recommandation du port du masque dans les transports, le maire de Nice a annoncé que celui-ci serait à nouveau obligatoire dans sa commune à compter du 11 juillet.
Dans un entretien accordé à RTL ce 6 juillet, le maire de Nice Christian Estrosi a annoncé que le masque allait de nouveau être imposé dans les transports en commun de la métropole à compter du 11 juillet. Arguant de l'arrivée d'«une septième vague qui monte en flèche», l'élu a fait part de son souhait de ne pas attendre les décisions du gouvernement, qui se borne pour l'instant à recommander le port du masque.
«J'ai pris mon arrêté avec d'autres maires de la métropole de Nice, je pense à celui de Cagnes-sur-Mer, de Saint Laurent et d'autres, pour que [...] dans les transports métropolitains [...] chacun, à partir de lundi [11 juillet] [...] porte le masque de manière obligatoire», a expliqué le maire de Nice, précisant que la mesure vaut pour les usagers de «tout le réseau des transports», dont les bus et les tramways.
Vers un retour du port du masque dans les transports à Nice : "J'ai pris l'arrêté, c'est à partir de lundi", @cestrosi dans #RTLMatin avec @VenturaAlba. "Le gouvernement le recommande mais il sera obligé d'y venir" pic.twitter.com/JkBPOxiBcd
— RTL France (@RTLFrance) July 6, 2022
Dans le cadre de la crise sanitaire, ce n'est pas la première fois que Christian Estrosi décide d'aller plus loin que l'exécutif. En juillet 2021, il avait ainsi annoncé vouloir que les enfants accueillis dans les centres de loisirs présentent un test PCR ou un certificat de vaccination, avant de renoncer à la mesure. En janvier 2022, il s’était dit favorable à la suppression de l’allocation chômage pour les personnes qui refusaient de se faire vacciner.
Parmi les partisans d'un rétablissement du port du masque dans les transports en commun, le président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, Alain Fischer, avait fait savoir le 22 juin que la mesure «se discute sérieusement». Christian Estrosi a estimé ce 6 juillet que «le gouvernement sera obligé d'y venir» compte tenu de la dynamique de l'épidémie, qui fait planer selon lui la menace d'«une rentrée scolaire à haut risque».