«Prisonnier politique» : Jérôme Rodrigues s'exprime sur son interpellation près de l'Elysée
Jérôme Rodrigues, une des figures du mouvement des Gilets jaunes, a été interpellé en marge des manifestations qui se tenaient au même moment à Paris. Il est accusé d'avoir organisé «une manifestation interdite par le préfet de police».
Interpellé par les forces de l'ordre le 12 février à Paris, le militant Jérôme Rodrigues a vivement contesté le lendemain les motifs de son arrestation, estimant être un «prisonnier politique», selon son avocat David Libeskind.
Jérôme Rodrigues, une des figures du mouvement des Gilets jaunes, a été interpellé aux abords de l'Elysée, à l'angle des rues de Duras et du Faubourg Saint-Honoré, dans le VIIIe arrondissement de Paris, en marge des manifestations qui se tenaient au même moment dans la capitale. Une source policière citée par l'AFP a expliqué que le militant avait été arrêté en tant qu'«organisateur d'une manifestation interdite par le préfet de police de Paris».
Jérôme Rodrigues s'estime l'objet «d'un harcèlement de la part des policiers»
Dans un communiqué transmis à RT France le 13 février, son avocat a souligné que Jérôme Rodrigues avait expliqué au cours de son audition par la police n'être «en aucun cas l'organisateur de cette manifestation», arguant que «les organisateurs de cette manifestation sont déjà connus puisque les médias les ont relayés». A l'appel de Gilets jaunes, du parti Les Patriotes de Florian Philippot, mais également de partisans du mouvement Convoi de la liberté, des manifestations ont eu lieu à Paris le 12 février pour protester contre le pass vaccinal et les restrictions sanitaires.
David Libeskind a ajouté que son client «fait l'objet d'un harcèlement de la part des policiers et de la préfecture de police de Paris par des contrôles d'identité à répétition» depuis de nombreuses années, alors même, précise-t-il, que celui-ci «a un casier judiciaire vierge et n'a jamais fait l'objet d'une quelconque condamnation». «Jérôme Rodrigues tient à souligner qu'il est prisonnier politique», a-t-il également déclaré, déplorant «les conditions de sa garde à vue et l'audition de 2h30 qu'il a subie au sein du commissariat du XVIIe arrondissement».