A Toulouse, mobilisation dans la rue contre la loi Sécurité globale
La colère ne retombe pas contre l'article 24 de la loi Sécurité globale. Près de 4 000 manifestants étaient réunis dans les rues de Toulouse pour exprimer leur opposition à ce projet. Des tensions ont éclaté avec la police en fin de journée.
Ce 26 novembre, 4 000 manifestants se sont réunis à Toulouse contre la loi Sécurité globale selon l'estimation de la préfecture de Haute-Garonne. Une manifestation contre l'article 24 de la proposition de loi, interdisant la diffusion d'images mettant en danger des membres des forces de l'ordre.
Le cortège s'est élancé en fin de journée ce 26 novembre dans les rues de Toulouse comme a pu le constater le journaliste de RT France présent sur place.
Le cortège contre la #LoiSecuritaireGlobale s'élance dans les rues de #Toulouse. pic.twitter.com/i048bUPJs2
— Frédéric A. (@frederic_RTfr) November 26, 2020
Une responsable de la Ligue des des Droits de l'Homme présente sur place a déclaré au micro de RT France : «Cette loi est inique, c'est une loi scélérate.»
"Cette loi est inique, c'est une loi scélérate", affirme une militante de la #ldh, à l'initiative de cette manifestation contre la #loisecuriteglobal. #Toulousepic.twitter.com/bJBYnFIPwe
— Frédéric A. (@frederic_RTfr) November 26, 2020
Le cortège des manifestants s'est ensuite dirigé vers le Palais de justice de la ville aux cris de «liberté, liberté !»
Le cortège avance vers le palais de Justice et entonne "liberté, liberté!" #loisecuriteglobale#Toulousepic.twitter.com/Bqyj5wldL8
— Frédéric A. (@frederic_RTfr) November 26, 2020
Des tensions ont éclaté en fin de manifestation. La police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Les manifestants reculent. Les tirs de lacrymogènes se poursuivent. #Toulouse#LoiSecuritaireGlobalepic.twitter.com/zL4tME4fTf
— Frédéric A. (@frederic_RTfr) November 26, 2020
La colère ne retombe pas contre l'article 24 de la loi Sécurité globale malgré l'annonce par Jean Castex qu’il saisirait lui-même le Conseil constitutionnel sur cet article 24.