Émeutes en France : nouvelle nuit de violences à Limoges, dix policiers blessés

Émeutes en France : nouvelle nuit de violences à Limoges, dix policiers blessés© Guillaume Pinon/NurPhoto Source: Gettyimages.ru
Des affrontements éclatent aux abords de la place de la République, à Paris, entre des manifestants et les forces de l'ordre après l'annonce des résultats du second tour des élections législatives le 7 juillet 2024 (photo d’illustration).
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Dix policiers ont été blessés, dans la nuit du 18 au 19 juillet, lors d’un guet-apens tendu dans une cité de Limoges par des dizaines d’individus. Les forces de l’ordre ont essuyé des tirs de mortiers d’artifices ainsi que des jets de pierres et de cocktails Molotov. Le maire de la ville a dénoncé «une nuit de guérilla urbaine organisée».

« Les bornes sont franchies et il n’y a plus de limites. » Dans un message posté ce 19 juillet sur sa page Facebook, le maire divers droite de Limoges (Haute-Vienne), Émile Roger Lombertie, a réagi aux violences qui ont de nouveau secoué sa ville au cours de la nuit précédente.

Dans les médias, France 3 régions évoque « un véritable guet-apens » dans lequel les pompiers sont tombés dans le quartier du Val de l'Aurence, après avoir été appelés pour une voiture en feu. Un véhicule volé, dont les propriétaires ont été agressés, a rapporté La Montagne qui évoque également un « guet-apens » tendu par « plus d'une centaine de jeunes […] armés de barres de fer, de battes de baseball, de mortiers d'artifice, de pierres et de cocktails Molotov ».

« Des barricades ont été installées des deux côtés de la RN 141, ne laissant plus passer les véhicules entrants et sortants de Limoges », a poursuivi le quotidien régional. Par ailleurs, a confié au Figaro une source policière, un policier hors service aurait été bloqué dans sa voiture, « avec ses enfants de 7 et 11 ans, pris à partie par des individus armés d’une batte de baseball ».

« L’impunité doit être éradiquée », enjoint un syndicat de police

Une attaque également évoquée par le syndicat Alliance Police nationale, qui sur X a publié une vidéo où l’on peut voir une barricade érigée au milieu d’une route et des tirs nourris de mortiers d’artifice. Dix policiers ont été légèrement blessés, rapporte la presse française, qui cite le parquet de Limoges : neuf souffrent d'acouphènes, le dixième d'une blessure à la main. 

« Un miracle qu’il n’y ait pas de mort », a commenté le syndicat, appelant à ce que « l’impunité » soit « éradiquée ».

Dans son message, le maire de la ville évoque « 150 jeunes ». « Comment avons-nous pu générer de telles dérives et laisser aux mains des voyous et des idéologues de tous bords une jeunesse que nous voyons se perdre », interroge l’édile dans son message, fustigeant une situation « inacceptable et intolérable en République ». « Fiers de vous, nous sommes à vos côtés, vous êtes notre dernier rempart », a-t-il par ailleurs lancé aux policiers, qu’il remercie pour s’être « interposés pour protéger la population ».

Limoges « est en train de devenir une zone de non-droit », a déclaré auprès de la chaîne CNews David Leyraud, secrétaire national d'Alliance Police nationale.

Dans la nuit du 14 au 15 juillet, cette cité du Val de l'Aurence avait été le théâtre d’un guet-apens, tendu à la police par une cinquantaine d’individus, avec un feu de poubelles. Selon les informations du Parisien, deux gardiens de la paix avaient été blessés : l'un touché par un tir de mortier « dans son casque » et l'autre « blessé au tibia par un jet de pierre ».

Pour s’extraire de cette situation, avait souligné le quotidien, les policiers ont eu recours à plus d’une centaine de munitions (LBD, grenades de désencerclement).

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